De l’humaniste à la Psychothérapeute
De l’humaniste à la journaliste
Atypique. Ainsi peut-on définir son parcours professionnel. Fabienne Soria a, d’abord, voyagé longtemps, après un DEUG de Droit à Paris X – Nanterre. Histoire de ne pas partir les mains vides.
Son lieu de prédilection, les USA, qu’elle a traversé d’Est en Ouest pour s’établir à Chicago, la ville de l’architecture et du talent de FranK Lloyd Wright. Là-bas, elle étudie le journalisme en échange de cours de français qu’elle donne au doyen de l’Universite F.D. Roosevelt ! S’en suivent dix années de journalisme en presse écrite et un retour à Paris. Parce-qu’il faut bien rentrer un jour.
Une préoccupation l’obsède : transmettre. Donner aux lecteurs les informations dont ils ont besoin et auxquelles ils n’ont pas accès. Elle travaille en free lance dans le but de n’appartenir à aucune sructure susceptible d’influencer son jugement et donc aliéner son souci d’objectivité. Media, culture, société…
Du journalisme à la Psychothérapie
De fil en aiguille, elle se rend à l’évidence : ce qui l’intéresse ce sont les individus, leurs histoires, leurs trajectoires, leurs joies, leurs peines. Et mettre son don d’écoute, à leur service. Pas question de travailler sans filet. Elle retourne donc sur les bancs de la Faculté. Ce sera Paris VII – Censier / Jussieu. Le nec plus ultra de la Psychologie-clinique. Un terme qui renvoie au grec : klinein, qui signifie " au lit du patient". C’est-à-dire à son écoute intime, fondée sur des connaissances et un savoir-faire d’une rigueur extrême. Psychopathologie, anatomie du cerveau, pharmacologie, sociologie, anthropologie….Tout ce qui concerne le cerveau, le mental, l’esprit, fait l’objet de cinq ans d’études à l’Université, asssortis de stages en milieu hospitalier. Au bout : le diplôme d’Etat en Psychopathologie Clinique qui conferre un titre, jalousement protégé et une compétence double, sur le terrain médical et en entreprise.
Elle est sollicitée par cette dernière pour des stages de redynamisation de cadres, de gestion du temps et du stress. En même temps qu’elle soigne des patients, en pédopsychiatrie, à l’Hôpital Saint-Vincent-de-Paul et des adultes en souffrance, en anatomo-pathologie, à Saint-Antoine. Elle enseigne aussi. La psychologie au Collège Ostéopathique Sutherland et en D.U d’Hérédité au Centre Hospitalo Universitaire ( CHU ) de Saint-Antoine. Enfin, elle se décide à ouvrir son Cabinet, à Paris. Cela fait quinze ans que cela dure. Et chaque patient reste unique, à ses yeux.
Hilde Keller, une ancienne patiente, devenue amie.
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